La norme antipollution Euro 7, que prépare actuellement la Commission européenne, ne sera sans doute pas aussi stricte que ce que redoutaient les constructeurs. C'est du moins ce qui ressort du projet de la Commission que s'est procuré le magazine Politico.
La norme antipollution Euro 7, que prépare actuellement la Commission européenne, ne sera sans doute pas aussi stricte que ce que redoutaient les constructeurs. Le projet de texte ne satisfait ni les constructeurs ni les défenseurs de l’environnement. Selon le magazine Politico, qui a eu accès au projet de la Commission, le futur texte se concentrera essentiellement sur les émissions de particules fines et ne prévoirait pas de modifications pour les émissions de CO2.
La Commission aurait par ailleurs renoncé à instaurer les sous-catégories 7+ (qui était prévue pour les batteries à plus longue durée de vie), 7A (pour les véhicules hybrides passant automatiquement en mode électrique dans les zones à émissions réduites) ou 7G (véhicules à émissions variables).
Un coût supplémentaire
Selon l’étude d’impact de la Commission européenne, le coût total de la nouvelle norme entraînera des coûts supplémentaires de 17,5 milliards d'euros pour les constructeurs de poids lourds et de bus, soit nettement moins que ce que redoutaient les constructeurs, qui se préparaient à devoir investir davantage en vue de normes plus strictes.
"Compte tenu de la situation géopolitique actuelle, un dernier examen a été effectué", a indiqué la Commission dans son analyse d’impact préliminaire de la loi Euro 7, faisant référence aux répercussions de la hausse du coût de l’énergie et des matières premières pour les constructeurs.
Source : Actualités | publié le : 16.11.2022 | Dernière Mise à jour : 16.11.2022